Elena r. Williams LES OUTLANDERS LETTRES ENVOYEES : 340 JE SUIS AVEC VOUS DEPUIS LE : 28/06/2017 | Sujet: CONTEXTE // Ven 30 Juin - 20:50 | | Le temps de conter une histoire Une aventure qui commence
Ecosse 1743, dans un château perdu au milieu de tout – Je te sonde depuis notre rencontre, j’apprécie chaque détail de ton être, tu n’es pas comme les autres femmes. Ta peau est claire et sans marques, je me demande d’où tu viens. Tes yeux reflètent la peur et l’incompréhension, comme un lapin pris au piège, mais tu ne dis rien, tu restes humble et tu attends. L’autre soir, en t’observant, j’ai remarqué que tu fermais et ouvrais les yeux sans cesse, tu m’as paru perdre la tête, j’avoue que je n’ai pas pu m’empêcher de rire intérieurement en te voyant faire ça. Tu n’es pas d’ici Sassenach, tu n’es pas des nôtres, pourtant j’ai l’impression que quelque chose m’attire sans cesse vers toi, comme si nous étions des aimants. Je ne sais pas quoi penser de tout ça.
Ecosse 1945, dans une auberge – Voilà maintenant un mois que tu n’es plus là et j’ai l’impression que cela fait une éternité. Tous les jours je regarde les journaux à la recherche de ton visage, pourquoi es-tu partis ? Qu’ai-je fait pour mériter que ma femme parte sans un mot ni un regard ? Je me sens perdu et en colère, une rage que je n’arrive pas à faire partir. Je tourne en rond dans ce fichu village, j’ai l’impression d’être un lion en cage, je ne t’attendrais pas éternellement tu sais, tôt ou tard je partirais et je referais ma vie, sans toi, rien que d’y penser j’en ai mal au cœur.
Ecosse 1743, dans une vaste chambre – Je n’y comprend plus rien, c’est un cauchemar ! J’ai beau fermé les yeux et vouloir très fort sortir de ce rêve, rien n’y fait, je suis coincé ici, sur une terre que je ne connais pas, avec des coutumes qui ne me sont pas familières, dans une époque qui n’est pas la mienne. Je me souviens des pierres de Craigh na dun, d’un bruit horrible, puis plus rien, je me suis retrouvée ici, quelque part en Ecosse avec des Highlanders que je ne connais pas. J’aimerais retourner chez moi, mais je ne sais pas comment faire, on me surveille jour et nuit, comme un prisonnier.
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